En conséquence je me suis jamais arrêté à Atlantic City mais j’ai poursuivi vers Cape May. Tout ça pour vous dire que le thème de mon article d’aujourd’hui c’est : « Le boss, c’est la météo! » Un message que j’avais préparé à l’intention de mes amis qui au moment de « Partir en mer et vivre à bord », se posent la question existentielle : « Qui sera le maître à bord, apres dieu : lui ou elle? »
Tout ça a commencé quand mon ami Michel m’a envoyé un petit message une heure avant que j’arrive à Atlantic City pour me parler de Philippe une tempête importante qui s’annonçait pour le secteur de la Cote Est de l’Atlantique.
Après avoir analysé la progression de cette dernière sur Windy et vérifié le détail pour Atlantic City et Cale May sur SailFlow, je me suis rendue compte que je perdrais mon temps de rester là. En effet j’avais deux jours d’attente pour la tempête, et deux jours dans une marina à 3$/pi pour la laisser passer. Plus une autre journée avant de pouvoir reprendre la route ça n’avait plus de sens. Par contre à 16h de l’après-midi une belle alternative se présentait : prendre la mer avec un vent de moins de10Nds de face et moins de 2 pieds de vague à 45°. Même si ça devait monter un peu selon SailFlow, je serais à Cape May avant minuit.

Je me suis donc à offert la traversée et effectivement, la mer à monté un petit peu plus et la vitesse a diminué d’autant plus, ce qui a fait que j’ai testé mon nouveau gindeau à 3h30 du matin après une soiree complète dans la machine à laver. Parti le matin à 9h, j’étais rendu à mon cinquième quart quand Albert à mouillé l’ancre. Heureusement que Charlie Brown a tenu le coup à la barre, sinon je ne sais pas dans quel état l’homme de vigie serait entré à destination. Tout ça pour vous dire que c’est Madame météo qui a déterminé l’aventure. Elle a exagéré un peu, mais c’était prévu dans le pronostic de SailFlow; pas de surprise de ce côté.

Au matin un beau soleil radieux me tire du lit vers 8h30 et le vent du sud qui me faisait opposition la nuit dernière devient soudainement mon complice pour me proposer de remonter la Baie du Delaware aujourd’hui. Coup d’œil rapide à la table des marées pour me rendre compte qu’elle remonte à compter de 10h pas de temps à perdre on s’en va en haut avec un courant portant toute la journée. Je le sais par expérience c’est ce qu’on a fait l’an dernier sur le Trawler de Jean-Guy, accompagnés de Luc et Céline sur Éolia.
À cette différence près que cette année avec le Génois grand ouvert je faisais des pointes à 8.5Nds en passant les de ce beau virus phare du Delaware. cCe qui fait que Albert à jeté l’ancre à Chesapeake City à 20h samedi soir. Notez que là aussi, j’ai été l’esclave de Madame Météo qui m’a fait faire 10h de navigation continue. Et profiter de ce look spectaculaire au moment d’entreprendre le C&D Canal en suivant un « pousseur de barge ».
Mais c’est elle aussi qui me permet de me reposer pendant 2 jours et de vous écrire afin, lundi après-midi, en direct d’un charmant petit village du Delaware. Dans une petite baie au fond des bois; là où il fait bon entendre le vent, mais en rescentir très peu les effets.
Dans ma forêt aussi c’est la météo (ou la nature ) qui mêne. Les vents ont fait tomber de gros arbres. Des jours de scie à chaîne en perspective. Prend soin de toi.
Toi aussi mon beau PanPan, prêts son de toi. On se trouve encore bon pour l’ouvrage, Mais faut la savourer à petites gorgées.
Message privé de ma sage côte cassée.😉
Oufffff! ÇA vpyage vite pour un slow sail boy, hmmm? Et en passant : il est illégal de poster d’avance des menteries!! 😉 xoxox
🙄
Un article par anticipation… Ça t’apprendra Capitaine Bonhomme/Philippe! On va être pris dans le dilemme du garçon qui criait au loup lorsque l’on va te relire. Je blague… un p’tit peu. Bon vent et ne le devance pas. Hi! Hi!