Quand la température chute de 15° du jour au lendemain, les outardes qui volaient en tous sens dernièrement, s’alignent systématiquement vers le Sud.


Quand la température chute de 15° du jour au lendemain, les outardes qui volaient en tous sens dernièrement, s’alignent systématiquement vers le Sud.
Vous avec eu l’occasion de profiter d’un avant-goût de ma Croisière 2017-18 lors de ma Présentation à la CONAM au début du mois. Sinon, voici en bref comment ça devrait se passer cette année :
Je quitte Boucherville dans quelques jours pour profiter des derniers éclusages du Canal Champlain. Je dois être à Albany le 11 octobre au plus tard pour pouvoir passer avant la fermeture.
Ensuite, c’est la descente en mode « Slow Moe » pour atteindre Miami à la mi-décembre. Puis la traversée vers Nassau afin de ne pas manquer la parade de nuit du Junkanoo du lendemain de Noël. Je crois que je vais en profiter pour bien décrire comment profiter de cette partie des vacances, même dans l’Intracostal, pour le bénéfice des petits vites qui font ça à moteur sans se rendre compte que le vent pourrait les porter. Des voiliers déguisés en Trawler. Hé !Hé! Hé!
Janvier, savourons ensemble les Exumas et si vous avez le goût de l’aventure, allons faire le tour des Îles plus éloignées. Si Christophe Colomb l’a fait, pourquoi pas nous?! De toute façon, à la fin du mois, c’est la descente des Jumantos Cays pour traverser à Baya de Vita au nord-est de Cuba, près d’Alguin pour ceux et celles qui voudront m’y rejoindre à partir du Québec qui sera à son meilleur pour les engelures à ce moment-là.
Février sera consacré en entier au tour de l’Île. Dans le bon sens cette fois-ci. De Santiago de Cuba en passant par les Jardins de la Reine et le sud de l’Île, une balade au portant dans un paradis de la pêche et de la plongée à découvrir ensemble. Après avoir passé un moment à la Marina Hemingway pour aller visiter La Havane, je rentrerai en Floride dans les Keys au début de mars. Si vous préférez une petite randonnée facile d’accès à Partir de Plattsburgh, c’est le bon moment de découvrir le Florida Keys. Parlez-en au « Capitaine Krunch » ou à Pascale qui l’ont fait l’an passé. Ils ont adoré la voile en eaux protégées et la plongée à Kay Largo.
Mars-avril, on flâne aux Abacos, les Îles du Nord maintenant que la température s’est réchauffée et que les Northers sont chose du passé. Puis, à la mi-avril, rejoindre le continent et remonter doucement la Côte pour revenir au Lac Champlain pour le début de juin.
Faites vos choix, allez voir :
http://capitainecapitaine.com/listing/349 pour les détails.
Puis envoyez-moi un courriel à :
voiliersurprises@gmail.com pour planifier votre croisière et réserver votre séjour en eaux claires au soleil.
Si vous comptez bien, il y en a quatre sur la photo et deux autres qui me suivaient. C’est un record pour l’Intracostal de voir sept bateaux sous voile au même moment. Il y plus de descendeurs pressés qui espèrent les bouts droits où ils pourront mettre le moteur à fond et arriver au plus vite.
C’est pas facile de prendre son temps. Demandez à mon ami Rémi du Club nautique de Mézy. Il est parti deux jours après moi avec sa blonde pour une année sabbatique aux Bahamas. Il doit être déjà rendu, il était en Floride il y a une semaine. Il a un gros moteur sur son Hunter.
Mais aujourd’hui, c’était spécial avec un assez bon vent du Nord, peu importe les détours, il était toujours portant d’un bord ou de l’autre. Ce qui a fait que les voileux ont déroulé leurs Génois. Il s’agit qu’un le fasse et ça a un effet d’entrainement. Qui a commencé, pensez-vous. C’est très difficile de résister quand tu vois là-bas quelqu’un qui est à voile sur la même route que toi.
Je suis persuadé que tout comme moi, la plupart étaient fiers de leur journée sur l’eau aujourd’hui quand ils ont jeté l’ancre en fin d’après-midi.
Tout ça a commencé près de Hell Gate, un passage étroit de 500 mètres de long entre Harveys Island et Racoon Key, en remontant Ogeechee River, un des bras du Ossabaw Sound. Latitude 31° 52″ Nord ; longitude 081° 04″ Ouest. Ou si vous préférez, environ trois-quart d’heure au Nord de Brunswick, GA, quand vous descendez la I-95 vers la Floride. Là où je serai demain soir si tout va bien.
À pied. à cheval et en voiture.
Non, pardon : en bateau, en autobus et en train, Ulysse rentre à la maison en 36 heures. En autobus, de 23h30 mercredi soir à Virginia Beach jusqu’à NYC le lendemain matin à 6h30. Puis de 8h30 par Amtrak et son Montrealer qui après avoir flâné dans les Adirondaks et le long du Lac Champlain entre toujours un peu en retard à la Gare Centrale. Jeudi soi, c’était tout juste une heure de retard (vers 20h30), qu’il avait accumulé lors de l’arrêt aux douanes un peu plus long que prévu.
Entre la Gare et le Métro McGill, une bonne samaritaine m’offre une bouteille d’eau qu’elle vient de recevoir en cadeau à la boutique dont elle sort tout juste, Place Ville-Marie. (Je passe sous silence que c’était une femme d’origine arabe, au cas où Renée lirait ces lignes.) Mais je dois dire à sa défense, qu’elle n’était pas voilée pour rassurer les autres lectrices chartreuses. Enfin la longue traversée complétée jusque de l’autre côté au Centre Eaton, j’achète mon billet de Métro et descend sur la plaetforme. Métro Berry, métro Longueuil et la 80 qui ne partira que dans 50 minutes me permet de prendre une pause collation.
Enfin à la maison, 23 heures plus tard, j’attrape Pénéloppe en toutes dernières minutes du premier match de la série finale éliminatoire de la LNH entre les Canadiens et les Bruins de Boston. Dans l’excitation des retrouvailles, je lui fait manquer le but dévastateur de Boychuck qui 1’58 » avant la fin de la troisième période enlevait la victoire « acquise » aux valeureux. Heureusement que PK Subban a réussi à récupérer le tout dans la deuxième période de sur-temps car je m’en serais voulu d’être entré dans l’arène à un point tournant aussi crucial de l’histoire du match.
Un peu comme Ulysse, l’autre, qui était arrivé, lui, en plein milieu d’un important concours de tir à l’arc qui devait changer, au yeux de certains, l’avenir de Pénéloppe. Tout comme moi, il a heureusement connu une histoire au dénouement heureux. (1)
(1) Aristophane de Byzance et Aristarque de Samothrace entre autres autres homéristes, considèrent que le poème authentique s’achève avec le vers XXIII 296, qui évoque sobrement les retrouvailles charnelles des deux époux.
Un dernier regard sur North Star au bout du quai au centre de la photo. Quinze jours après notre départ de Vero Beach et encore à une dizaine de jours de notre destination ultime, mon Capitaine ma libéré de mon engagement conscient que nous étions passé dû. Tout le monde est d’accord que nous n’avons pas la température attendue. D’aucun nous disent tout simplement que nous sommes au moins trois semaines avant notre temps pour des vents plus d’adon.
Quoiqu’il en soit j’ai mon bateau à mettre à l’eau et mes copains au Club nautique de Mézy seront contents de me voir dans le groupe pour la cour corvée de samedi.
Quant à Ted, il me confirmait deux heures après mon départ qu’un ami avait déjà accepté de vernit le rejoindre en Virginie pour la suite de la remontée. Il souhaite planifier notre prochaine collaboration pour avril 2015 pour le retour de France vers les Antilles. Moi je lui ai prédit qu’il ne voudrait plus revenir rendu dans la France de ses rêves. Si jamais il ose entrer en Méditerranée, il n’en sortira jamais à mon humble avis.
Ce matin, après 7 heures de bus depuis Virginia Beach, je me réhabitue à la tête ferme qui ne semble pas l’être tant que ça suis dans la salle d’attente du départ du Montrealer à partir de Pen Station. Il d’école dans moins de tente minutes, vaut mieux que je m’approche de mavoie d’embarquement.
Bon matin les ami.e.s
Ulysse file retrouver sa Pénélope