Sur pause

Une semaine sans nouvelle, ça devient inquiétant.

Soyez rassurés tout va mieux! Mon œil est presque revenu à 100% et s’améliore encore. Au moins nous avons un diagnostique precis et un traitement efficace. Il s’agit d’une infection virale sans raisons particulières.

J’en profite pour passer un moment precieux avec Pénélope qui elle, de son côté, continue comme si de rien n’était et essaye de vivre sa vie à 100% avec 30 % d’énergie disponible. Elle fait plus de petites dodos pour récupérer. Je reste jusqu’au premier decembre car je veux la voir dans la piece de théâtre qu’elle pratique et répète depuis trois mois avec une troupe amateure locale à Boucherville.

Je retournerai alors à Hampton Road où j’ai laissé SurpriseS pour lui faire faire un autre bout de chemin, jusqu’en Floride, j’espère, avant Noël.

Si vous avez le goût de venir jaser entre temps, avec Man Hines, nous vous invitons à venir nous rencontrer à Victoriaville pour ma présentation de la découverte des Bahamas en passant par Cuba, mon projet de cette année :

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Au plaisir de vous y retrouver en grand nombre.

Philippe

Santara, un ancrage sympa

-« Tu ne trouves pas sa platte,  mon Philippe de toujours refaire le même voyage dans l’Intracostal? »
-« Pas du tout, mon cher Gérard! Ce n’est jamais tout à fait pareil. »
« Je t’explique. »
Surtout que cette année il y a il y a de la diversion. Rappelez-vous la côte cassée à Albany et sa conséquence: l’installation de guindeau électrique à Manasquan Inlet. Alors maintenant laissez-moi vous parler de la conséquence de cette installation à Solomon’s Island, là où je m’arrête toujours de toute façon pour saluer mon ami Jerry qui est prêt à partir depuis 5 ans, au moins.
J’y ai profité de mon escale pour faire une petite modification à l’installation du guindeau afin de faciliter la chute de la chaîne dans le puit d’ancre. Ceci a inpliqué un peu de sablage et quelques couches de tissus imbibés de fibre de verre pour fabriquer une petite chute qui fonctionne à merveille.
Ce qui fonctionnait moins bien le lendemain matin c’etait mon œil gauche qui était douloureux et légèrement voilé
Je n’avais pourtant ressenti aucune  présence de particule de sablage dans mon œil la veille mais qui sait ce qui peut me tomber dans l’œil pendant la nuit?
Une consultation à la pharmacie locale à démontrer que tout ce qui est sur la tablette et emballé de différentes façons n’est que de l’eau stérile que l’on vend à bon prix. Rien d’utile de ce côté. Je passe donc en mode « ça va se passer » pour quelques jours, d’un ancrage à l’autre jusqu’à mon arrivée à Hampton Road, mon escale favorite à la Marina municipale, dans le secteur de Norfolk.
Là j’en suis rendu à un œil qui est douloureux qui est plus voilé encore que les premiers jours et qui commence à m’inquiéter sérieusement ainsi que mes à   Je crois qu’on a de l’avenir, nous deux, mon amour autour. Il a un coup mal pris, la solution classique: je demande à Google où sont les hôpitaux autour de cette marina. Ça sort comme pour les hôtels avec des 2 étoiles des 3 et des 5, justifiées par les commentaires des clients.
Vous savez la haute estime que j’ai pour mes yeux fraîchement opérer des cataractes avec leurs lentilles internes, alors je ne fais ni un ni deux, j’opte pour la 5 étoiles : Santara Général Hospital à Norfolk, à une heure et demie en autobus.
Je ne sais pas à quoi m’attendre et je ne vais pas porter de jugement préalable. Ainsi,  laissez-moi vous raconter minute par minute, mon experience à Santara. Juste pour vous mettre dans le contexte pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissez pas Norfolk, nous sommes en territoire majoritairement noir. Dans l’autobus en tout cas et à mon arrivée à l’urgence.
Accueil 10h30
Première impression tout est en ordre et c’est très propre. Il n’y a pas de machine à prendre un numéro; il y a 3 personnes dans la file d’attente au comptoir d’inscription sur la gauche.
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Dès que je prends la 4e place une infirmière d’expérience s’avance vers moi Me pince l’index avec sa petite pincettes à prendre le pouls et me demande gentilment  ce qui m’amène. Je lui explique brièvement et elle me demande de rester en ligne pour passer à l’admission pendant ce temps elle retourne à son poste de travail, une table d’ordinateur portative sur roulettes et ouvre mon dossier.
5 minutes plus tard je suis devant la préposée à l’admission qui prend ma carte d’identité et ma carte d’assurance maladie du Québec et complète la partie administrative de mon dossier. Je signe sur une plaque électronique les documents avec les initiales ici et là et elle me remet un document sur mes rôle, droits et responsabilités. Sans oublier de me demander si j’avais besoin de traduction pour me faire comprendre en anglais.
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Je passe immédiatement à l’infirmière numéro 2 qui, elle, prends mes signes vitaux et vient me reconduire dans une belle grande salle d’examens où j’attends mon infirmière. Angie, une malaisienne, se présente en dedans de 10 minutes et s’affaire immédiatement à me faire un électrocardiogramme. 5 minutes plus tard c’est la préposée aux prélèvements qui m’installe une veine ouverte et prends quelques prélèvements. On m’a annoncé que l’urgentologue seraitlà dans quelques instants. Entre-temps une préposé au service administratif vient compléter des détails manquant à mon dossier avec un  de ces postes de travail roulants dont je vous ai parlé plus tôt.
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Puis c’est tout au tour d’un beau grand jeune homme interne à l’urgence présentement, de venir me faire un questionnaire détaillé sur mes symptômes et mon état de santé général.
11h00, l’urgentologue s’installe avec son interne, il est la huitième personne qui s’occupe de moi en dedans d’une demi-heure. Je suis assaillit par le staff de Santara.
On me refait un questionnaire completet la panoplie des examens ophtalmologiques pour essayer de comprendre qu’est-ce qui se passe dans mon œil gauche. C’est finalement une échographie de l’ œil qui semble montrer le reflet d’une une particule, mais derrière l’orbite de l’oeil, ce qui est plutôt une inusité.
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13h00,  je suis dans la salle de scanner où on me fait un scan de l’oeil pour regarder de plus près cet objet étranger. Cet appareil de plus grande précision montrera qu’il n’y a rien là. C’était un mirage.
J’ai maintenant rendez-vous à 15h00 avec un ophtalmologiste qui reprendra tout ça de la case départ pour essayer de comprendre qu’est-ce qui me voile l’oeil.
Pendant ce temps mon infirmière s’inquiète pour savoir comment je me sens dans tout ça. Tout ce que je peux  lui dire ce que je me sens entre bonnes mains, mais qu’un petit café et une sandwich en attendant de voir l’ophtalmo. Est-ce que je peux aller à une machine distributrice dans le secteur. Elle me suggère d’attendre qu’elle consulte ‘urgentologue à savoir si c’est une bonne idée. Elle me revient avec un café car celui-ci pense que si je devais être opéré d’urgence tout à l’heure vaudrait mieux que je n’ai pas mangé.
Ho là!
15h00 pile, on vient me reconduire à la Clinique des yeux à l’étage supérieur et un grand gars fort sympathique reprends tous les examens du début, incluant, la lecture des lettres au loin et le test de daltonisme. uis il se met en fait de me regarder dans les yeux avec sa puissante lumière des filtres de toutes couleurs et des loupes pour voir de plus près encore. Tout ça assorti d’un questionnaire extensif en long et en large sur mes antécédents de santé mes activités récentes incluant des traumatismes  possibles.
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On a beau chercher tous les deux tout ce qu’il réussit à faire, c’est de bien diagnostiquer que j’ai de l’inflammation à l’intérieur du globe oculaire et de l’oedem de la rétine. Il aimerait me prescrire d’autres test pour chercher plus à fond, mais sachant que je suis en route il me suggère de poursuivre la recherche avec mon ophtalmologiste quand je rentrerai à Montréal et me prescrit tout de même des gouttes et des antibiotiques à large spectre pour tenter de contrer le syndrome à court terme de toute façon.
De retour à l’urgence pour ramasser mes affaires et faire enlever le troquart dans le veine, mon infirmière m’a remis en quittant, une boîte à lunch puisque je pouvais maintenant manger et qu’il était 17h00 de toute façon. J’avais passé 2 heures en ophtalmo.
Ah oui, un détail, quand je lui ai demandé où je devais passer à la caisse, elle s’est éclatée de rire: « Mais voyons, ne vous inquiétez pas avec ça, on va envoyer cela directement à votre assurance maladie dub Quebec. » Ah bon! Moi qui me demandait si j’allais passer ça sur ma carte de crédit ou de débit, la question venait de se régler.
Ah oui, détail numéro deux, quand je suis passé à la pharmacie de l’hopital qui était heureusement encore  ouverte, pour faire remplir mes trois prescriptions, la gentille pharmacienne m’a demandé quelle était me compagnie d’assurance médicament. Je n’ai plus que lui répondre que je n’avais pas d’assurance privé pour mes médicaments.
Alors, elle n’a présenté un simple formulaire : Nom, date de naissance, revenu mensuel, source, nombre de personnes à la maison et signature.
Quand je suis passé à la caisse, le préposé ma demandé machinalement de glisser ma carte de credit, puis, il s’est repris aussitôt: « Juste une signature monsieur, il n’y a pas de frais pour vous. Et il a pointé une affiche au mur qui dit essentiellement que dans cet hôpital, ne pas avoir les moyens financiers de couvrir les traitements n’est pas un obstacle à ce qu’un vous soigne. C’est la loi! Et cette loi porte le nom: MEDICAIRE. Que les républicains ont péjorativement renommé Obamacaire. Quant  aux médicaments, c’est un programme de l’hôpital qui les couvre, pour ses clients à faible revenu sans assurance. C’est moi ça, un client à faible revenu sans assurance.
Quand j’aii revu mon ophtalmologiste, hier,  pour un  suivi post-intervention en clinique externe, avec son patron,  nous étions tous les trois satisfaits au moins que le mal semblait se résorber doucement et qu’il y avait lieu de poursuivre le traitement prescrit. Pour la suite des choses, mon ophtalmologiste à Montréal prendra la relève jeudi.
Ce que je retiens de cette expérience c’est qu’il ne faut pas se priver de soins quand c’est requis, même aux États-Unis. Nous devons  faire attention par contre, à mon avis, d’utiliser une clinique d’Hôpital G
générale publique et non pas une clinique privée.
Je suis toutefois conscient qu’il me restera une certaine pourcentage à couvrir car la Régie d’Assurance Maladie à des tarifs différents des Américains. Je vous en reparlerai quand j’en saurai plus à ce sujet.
Alors, voilà, mon Gérard, une descente palpitante, cet automne.
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Je ne vous dit pas tout

Bon, bon, aujourd’hui je pourrais vous raconter quel beau weekend j’ai passé à Solomons Island avec mon ami Jerry. Pas surprenant que je m’arrête là, à chaque année en descendant puis en remontant au printemps c’est un grand amateur de voile qui aimerait partir.

Son défi: convaincre Donna de partir avec lui. Il a même allongé son bateau, l’année passée. Le Catalina est passée de 38 à 43 pieds rien à faire Donna est une grand-mère et les petits-fils ont 9 et 11 ans. Je sais de quoi je parle j’en ai laissé une grand-mère sur le quai il y a 30 ans de ça et les petits-fils n’étaient même pas encore nés. Ils ont 20 et 24 ans maintenant. Marie-Thérèse ne pouvait pas imaginer que ces deux-là naîtraient sans qu’elle soit là pour les voir grandir.
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Frédéric et son petit frère Maxime qui est juste un peu plus grand.
Quand à Jerry, pour sa part, cette année, c’est lui qui a accumulé le plus de points de sorties journalières de son club de voile.
Mais revenons à mon propos. Ce dont je voulais vous parler aujourd’hui c’est des moments moins drôle à bord. Quelqu’un me faisait remarquer dernièrement que dans ma présentation : « Qu’est-ce que vous attendez pour partir! »,  j’ai tendance à peindre une image plutôt idyllique du voyage en bateau. C’est vrai que j’ai un parti pris favorable.
Alors, prenons aujourd’hui pour parler de mauvais jours. J’ai levé l’ancre à Smith’s Point juste au sud de l’embouchure de la Rivière Potomac à 8h30 par un petit matin gris, mais une promesse de vent du nord-est à +/- 10 Nds. Idéal pour descendre la baie du Chesapeake jusqu’à je ne saurais dire où en partant. Mais ça va être une bonne journée de voile, le vent est effectivement du Nord mais pas tout à fait nord-est donc je l’ai ai trois-quart arrière et c’est l’allure idéale pour expliquer d’où vient l’expression : « Rock n’ Roll ».
En langage de marin le bateau à deux mouvements principaux : le tangage qui le fait monter et descendre du nez quand il passe au-dessus d’une vague et le roulis qui le fait balancer de gauche à droite dans les vagues aussi. Le tangage c’est le « Rock » et le roulis c’est le « Roll ». Ainsi quand Elvis Presley est arrivé sur scène au Ed Sullivan Show,  avec cette façon très particulière de rouler le bassin, les marins  observateurs ont déclaré qu’il dansait le « Rock &Roll »
Quant à moi je peux vous dire que lorsque le vent vient du trois-quart arrière c’est pas mal de Rock n’ Roll »à bord de SurpriseS. Puis Charlie Brown qui n’est pas un rocker est rapidement dépassé par ce mouvement et n’arrive pas à garder le cap. Donc ça prend quelqu’un qui était un ado dans les années 50 pour pouvoir barrer le bateau. Ceci dit vous pouvez imaginer que ça va se passer non-stop pendant un certain nombre d’heures. Incluant les pauses pipi.
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Puis, si comme aujourd’hui la pluie commence à tomber doucement, puis un peu moins, puis un peu plus, le danseur de Rock n’ Roll va se retrouver tout transit,  comme à l’époque.
Vers 14h j’ai décidé de rentrer à Deltaville, VA. J’avais tout de même un bon 25MN de parcouru mais là,  la pluie torrentielle m’avait vraiment trompé et affectait significativement la visibilité. Ma tablette dans un Ziplock pour la protéger me montrait le chemin pour entrer dans la longue baie pour finalement enrouler le Génois juste avant le petit chenal sinueux.
Je tire sur la corde de l’enrouleur, rien,  un peu plus fort, bloquée. Coup d’œil vers l’avant et je vois la corde qui s’est emmêlé sous le tambour. Ça fait longtemps que cela n’était pas arrivé car je garde toujours une tension sur celle-ci. Mais ce matin pour faire un petit spécial, la pluie l’avait détrempé suffisamment pour qu’elle s’étire, que la tension de relâche et que le Rock’n’Roll la fasse passer sous le tambour de l’enrouleur.
Quand j’ai finalement mise à l’encre avec l’aide d’Albert qui lui, fait très son travail, j’avais un cordée de séchage d’étendue dans la maison et un peu découragé, j’ai allumé la petite fournaise d’appoint.
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Là, ne me demandez pas pourquoi j’avais laissé la VHF allumé mais ça va faire en sorte que mon histoire de mes mauvaises journées va mal finir. Façon de parler.
J’entend de nouveau sur la Voie 16, le propriétaire du catamaran qui m’avait salué en me dépassant il y a une heure à l’entrée de la baie. Juste pour me dire gentiment que j’avais belle allure sous voile, lui qui était à moteur. Vous comprendrez que j’en ai profité pour le taquiner un peu répliquant que oui en effet j’essayais de me rappeler si je savais encore faire de la voile. Ce qui a fait son épouse s’éclater de rire quand il m’a répondu.
Alors voilà que maintenant, sachant que je suis seul à bord,  il voulait mieux connaître ce petit comique et il m’invite à dîner ce soir sur le catamaran. Que voulez-vous que je vous dise pas moyen d’avoir une journée qui va mal jusqu’au bout. Puis en m’accuse de toujours vouloir enjoliver les situations.
Hum.

Chesapeake

Une des belles parties de la descente de l’intracostal vers les Bahamas c’est la baie de Chesapeake. Si vous êtes chanceux, dès votre sortie du canal C&D un petit vent de l’ouest va vous permettre de lever les voiles et de descendre même dans la partie la plus étroite.

Si vous êtes parti un peu tôt et qu’un ouragan menace sur la Côte Est c’est l’endroit tout désigné pour aller vous réfugier dans un des multiples affluents et d’en profiter pour visiter Washington par exemple pendant que ça brasse là-bas sur la côte.
Quant à moi mon premier arrêt c’est Havre de Grâce pour aller dîner avec Manon et Brian. Un incontournable. J’expliquais à une amie qui connait moins la voile comment ces deux-là qui sont de vrais marins, savent que lorsqu’il vous invite à dîner ça veut dire : une bière, une douche, un dîner,  une conversation sur nos rêves de destinations lointaines. Puis un lit et le lendemain matin, le petit dejeuner et l’épicerie pour le bateau.
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À une journée de voile plus au sud il y a aussi un autre incontournable : Annapolis ME,  La Mecque des voileux du Sud de la côte Est. Plus au nord ce serait Newport RI. L’an passé, j’y étais pour le  Sail Boat Show avec Eric et Johanne,; l’année précédente c’était le Power Boat Show  avec Jean -Guy. cette fois-là, puis l’année d’avant avec Jean-Marie juste pour le plaisir et la précédente pour des voileux chez Bacon.
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Cette année, je my suis arrêté parce que j’ai oublié d’acheter mon café avant-hier matin à l’épicerie avec Manon. Vous comprenez que tous les prétextes sont bons. À La Mecque, c’est un pèlerinage annuel que je fais. J’y dormirai ce soir après avoir regarder rentrer les régatiers du jeudi soir.
Des centaines de mordus d’écoutes sur Optimists, Lasers, J-Boats et tout ce qui demande du raffinement pour aller grignoter des dixièmes de secondes aux opposants. Et puisque la ligne d’arrivée est tout au fond sous le point levis, les régate se termine par un chassé croisé à travers le parc de mouillage. Un régal en première ligne.
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Mon premier plaîsir, en y arrivant, cette année, le visite de Marie-Eve et Jessie, un jeune couple du début de la trentaine sur un vieux Hunter 30. Il est Hollandais, elle est de Sherbrooke; ils se sont rencontrés au Kenya où ils travaillaient. Nous nous étions présentés à Chesapeake City, là où nous avons laissé passer le coup de vent de la semaine dernière.
Ils n’ont pas attendu pour partir. Ils s’en vont vers les Bahamas et puis… Nous allons nous retrouver pour un dîner sur la route. Je vous les présenterai