Bon enfin de retour au paradis!
Je sais que certains d’entre vous vont sursauter quand j’associe Nassau et le paradis. L’île en face s’appelle tout de même Paradise Island. Bon ça c’était pour vous taquiner un peu mais tout de même.
Je vais vous concéder que les bas-fonds sous le pont ne sont pas très fréquentables. Ce qui était il y a 30 ans une charmante attraction touristique où on allait manger des salades de conques est devenu, le jour, un taudis choquant pour l’oeil. J’en ai fait l’expérience pas plus tard qu’avant-hier quand, avec Mélanie et Daniel nous cherchions un endroit pour déjeuner en ville. Je dois vous avouer que nous avons fait le tour puis, nous sommes revenus sur la rue principale pour manger.

La saleté des étals n’avait d’égale que celle des gens qu’il les fréquentaient. Et vous savez que je ne suis pas le genre à lever le nez sur la première différence. Mais là, ça c’est complètement détérioré depuis 30 ans. Et tant qu’à y être je vais en remettre. L’an dernier, un petit fanfaron québécois qui est allé s’y balader en soirée il y a laissé son portefeuille et son cellulaire à quelqu’un qui lui a présenté arme plutôt que le petit joint attendu.
Bon maintenant que je me suis vidé le coeur, parlons de Nassau et de ses charmes. D’abord pour une ville sur une île antillaise de près de 250 000 habitants (60% de la population du pays), elle a réussi à ne pas se congestionner tout à fait par la circulation automobile. Entre autres, grace au système d’autobus à haute fréquence et à bas prix qui vous amène d’un bout à l’autre de la ville pour un dollar, vingt-cinq.
Si vous voulez aller vous frotter à la bande de la croisière s’amuse dans partie ouest du port vous pouvez le faire à bon compte. Même chose si vous avez besoin d’aller à un grand hôpital général dans ce secteur. Si par contre c’est comme moi un pèlerinage au Poop Deck pour aller prendre votre première Kalik en ville ce n’est pas plus cher d’aller vers l’est. Puis vous allez découvrir que les Bahamas ont maintenant 5 bières locales différentes à vous offrir. Commander une Kalik, même si elle est maintenant déclinée en 4 ou 5 variétés différentes de son côté, ça fait un peu rétro quand même.
Pour ce qui est des ancrages, vous avez encore deux bons choix. Celui du côté est devant la Bay Street Marina est bien correct, j’y ai passé deux nuits bien confortables en compagnie d’une douzaine de bateaux de passage. La Marina vous offre un amarrage sécuritaire pour votre dinghy pour 5$. Attention, ne le barrez surtout pas au quai; vous allez insulter le gardien de sécurité qui y est assis en permanence.
Celui plus près des bateaux de croisières devant la plage était désert quand j’y suis passé en arrivant. Je ne sais pas ce qui l’a désaffecté, mais même les bateaux des résidents habituels n’y étaient plus.

Aujourd’hui je me suis déplacé vers l’ancrage à l’ouest, passé les marinas, tout près de celle où je vais passer la nuit demain soir. Celui-ci est tout aussi populaire et surtout, un peu moins dans le trafic maritime du port.
Il faut se rappeler que Nassau est un port de ravitaillement important pour l’ensemble de la population des îles. Ce n’est pas un port de plaisance en soi, alors il faut être réaliste et s’attendre à y fréquenter des grosses unités et du trafic commercial.

Mais c’est aussi l’endroit où je retrouve mes chums:
-Milène et Daniel sur Mr Kite.
-Suzie et son chum sur Route d’eau.
-Le petit couple du début de la vingtaine qui nous charment avec leurs vidéos sur Galaway Bay :

Puis Corine et Michel sur Anakena, mes voisins de Boucherville dont j’avais fait la connaissance l’an passé à Cuba et que je n’ai pas eu l’occasion de visiter de l’été malgré toutes les promesses qu’on s’était faites. Ils viennent de me dire bonjour en entrant à la Marina Nassau Harbour Club Hotel où je les rejoindrai demain soir.
Gardez l’écoute.
J’embarque Manon et Francis samedi soir et on se laisse transporter pendant une semaine par la météo à partir de là, vers les Abacos