Je suis passé à Savannah il y a quelques jours, mais je ne suis pas arrêté. Je suis passé à Charleston hier et je ne m’y suis pas arrêté non plus. Pour un gars qui se dit « pas pressé », je commence à avoir l’air d’un « Convoyeur de Yacht ».
Le dois dire pour ma défense que je m’amuse follement à faire des pointes à plus de 6Nds par vents portants soutenus depuis vous savez quand. Puis, au sport, comment dit-on? « Ne pas briser une suite gagnante. » Où est-ce plutôt au poker?
Trop de ce plaisir coquin a eu raison de mon attache de halebas de baume que j’ai dû trafiquer hier en fin d’apres-midi.

À mon ami Gerald qui me demandait si j’allais régulariser la situation rendu au Lac, je ne pouvais que répondre: « Si ça tient jusque là, pourquoi le changer? » À suivre…
J’ai fait de bonnes provisions juste avant Savanah, alors, je suis indépendant. Surtout depuis que j’ai organisé ma douche camping pour la prendre à l’intérieur. J’ai aménagé la toilette en douche avec des filets de silicone un peu tout le tour. En fait, cette toilette est grande comme un compartiment de douche classique de toute façon.
Donc, je m’offre les mouillages forains de la Géorgie et de la Caroline du Sud malgré les imposants changements de direction de courants avec la hauteur des marées de plus de 2 mètres. Ma nouvelle ancre Bruce fait un très bon travail de se raccrocher deux fois durant la nuit.
Mais là, j’en profite pour vous raconter tout ça parce que ce soir, je fais une exception. Je m’arrête à mon port chouchou, Georgetown, SC. Pourquoi là plutôt qu’ailleurs? Parce que la première fois que je m’y suis arrêté, en 2014, on m’a invité à manger des huîtres. C’était un dîner bénéfice au profit d’une école secondaire privée(ouais, ici elles sont vraiment privée), dédiée a l’apprentissage des arts.

Puis la ville est assez petite et beaucoup fluvialle, donc avec des installations accueillantes pour les plaisanciers. Incluant des quais municipaux gratuits de jour et un ancrage de nuit confortable.
Puis le plaisir d’aller marcher en ville et me rappeler le café-terrasse où j’ai mangé un croissant avec Landon, mon ami Texan (j’en ai un seul) qui voyageait comme moi sur un petit bateau de 24 pi en 2012. Un jeune homme de grande valeur. Puis il a voté pour MrT, cette année. Ouais! Demain matin, je vais aller déjeuner au « Compas Café », un « Dinner » des plus classique où je mange avec Jean-Guy quand il est à bord.

Aujourd’hui c’était d’avec Louis, un gars très sympathique qui navigue sur « Ô Surprise » Un voilier de la Marina de Neuville. On est fait pour s’entendre mais ça va être mêlant pour les Américains qui vont nous entendre nous appeler sur la VHF16.
Il s’était arrêté pour me dire bonjour hier soir à l’ancre dans le port, car il avait reconnu « SurpriseS » qu’il avait déjà vu il y a quatre ans à Cap à l’Aigle. Là où un mécano par très compétent avait diagnostiqué que mon Atomic4 avait rendu l’âme. Vous vous souvrnez!?!
Hors, donc, c’est pour ça que je m’arrête à Georgetown, SC, parce que je m’y retrouve. Et après deux semaines en solitaire sur le « Chemin de Saint-Jacques de Compostelle », un marin d’eau douce à besoin de voir du monde.
En effet, ce petit Atomic4 est la preuve de l’incompétence de ce gars de Cap à l’Aigle.
Le vent est bon…
Flip,
Continue de nous « conter » tes déplacements nautiques. J’aime même si je n’envoie pas toujours de Like. Parfois FB me met en ta….
Je sais que tu es là, Panpan, c’est à bord, que j’aimerais bine te voir pour un petit bout. 😉
J’aurais pris
la même décision de rouler tant il y a de bons vents et il y en a . Je me souviens de l’histoire du gars qui avait condamné ton moteur . De beaux projets pour la marina de neuville à venir