A partir du moment où on entre en Floride et que la chaleur nous touche enfin; même à la première heure le matin, on ralenti le pas.
Après tout, on n’est pas des convoyeurs de yacht; on ne descend pas des bateaux aux Bahamas pour un noliseur. Nous sommes des plaisanciers qui descendent dans le sud pour fuir l’hiver. Au début on se sent un peu pressés, mais dès que l’on rejoint Jacksonville, la pression se relâche. On passe en mode touriste et on prend le temps d’observer, de s’arrêter.
Ainsi, il y a une semaine, nous nous arrêtions à St-Augustine à 80 miles au Nord d’ici et ce soir nous nous arrêtons à Titusville, à 20 miles au Sud d’ici . 100 miles en une semaine, c’est pas un record de vitesse. Mais peut-être un record de dolce vita. Après le mouvement « slow food », on est peut-être en train de lancer le mouvement « Slow Sail », qui sait…
Puis, ceux ou celles qui connaissent déjà St-Augustine, vous diront que ça vaut la pause.
Puis, Slow Sail, ça veut dire que nous profitons aussi de la moindre petite brise qui adonne pour faire de la voile, même si la vitesse tombe de moitié.
Regardez, là devant, c’est Céline et Luc sur Éolia qui donnent le ton pendant que Jean-Guy ferme la marche en bon accompagnateur.
Happy Thanksgiving!
Nous nous fêtons ça en famille de voileux. 🙂