Au bout du long stretch, vers la fin du Camp Lejeune, il y avait un pont que nous avons dû faire ouvrir pour passer en fin de journée. Bien, imaginez-vous que le lendemain matin il était bloqué fermé sans espoir immédiat de réouverture. Ça ça aurait été un dérangement majeur pour moi et pour David qui me rejoignait hier à Myrtle Beach.
Donc, parceque j’avais laissé ce pont récalcitrant derrière moi la veille, à partir de mon ancrage forain de Top Sail Sound, j’ai fait une autre bonne journée de route toujours en mode Trawler; le vent était en vacances ces jours derniers.
Première mission, en passant au pont tournant de Wrightsville Beach, rassurer Céline sur Eolia qui est restée marquée par un haut fond qui est venu, il n’y a pas très longtemps frapper sa quille, qu’il y avait suffisamment d’eau pour passer sous je pont peu importe la marée. Des amis lui avait dit qu’un conférencier sur la sécurité dans l’Intracostal les avait mis en garde contre le risque de s’échouer sur le haut fond à l’approche du pont.
Quand je suis passé la, à mi-marée, je n’ai jamais vu moins de 20pi d’eau. Oui, s’est vrai que si vous tournez en rond en attendant l’ouverture du pont et que vous sortez du chenal, il y des chances de vous enliser dans !a boue. Mais ce n’est pas nécessaire de tourner en rond. Nous avons tous des ordinateurs de bord qui nous permettent d’ajuster notre vitesse des miles à l’avance pour y arriver 2 minutes avant l’ouverture. Laquelle est décrite dans le guide de croisière ActiveCaptain incorporé à mon logiciel de navigation.
De la même façon en partant tôt le matin, je peux décider si je vais m’arrêter à Carolina Beach pour la nuit ou continuer jusqu’à l’entrée du chenal à l’embouchure de la rivière Cape Fear. Il suffit que je mesure, pour me rendre compte qu’avec l’état des marées et des courants prévus qui en découlent, mon temps estimé de passage à la bifurcation de Carolina Beach sera vers Midi et que si je l’emprunte, avec la marée descendante dans la rivière, je serai dans mon petit ancrages favori à droite en entrant en fin d’après-midi. Le cul bordé de de nouilles, prise deux.
Puis pour me faire la fête, une volée de pélican qui vient me saluer au passage. Quarante Nautiques dans une journée avec Charly Brown qui Barre 90% du temps.
Quelle belle journée! Life is good!
Enfin, pour compléter tout ça en beauté, mon ami Jean-Guy qui trouvait que je faisait trop de milage la veille, à fait son chiffre en double ce jour-là et est venu me retrouver dans l’ancrage à Cape Fear, une heure après le coucher du soleil. On a fêté ça ensemble car c’était la meilleure décision en regard de la météo qui nous annonçait de forts coups de vent pour jours suivants. Une condition que je préférais subir au vent arrière dans le lagon plutôt que de travers dans la rivière.
Ce qui nous a permis d’atteindre facilement Little River Inlet à voile pour les trous quarts duc chemin et de nous régaler des crevettes géantes attrapées sur les quais de Calabash River et dévorées dans l’ancrage bucolique de Corkins Neck.
Le lendemain, il ne me restait qu’une petite sortie de quelques heures pour aller attendre David qui débarquait à Myrtle Beach pour une semaine d’expérience de la descente dans le sud.
A suivre…
Life is easy surtout! haha! Et quand tu dis « attrapées sur les quais » tu veux dire que vous les avez pêchées ces crevettes ou attrapées d’un pêcheur? ; ) xxx