Cette section de la rivière où elle commence à prendre de l’ampleur mais où le vent est toujours absent pour le moment. Au réveil ce matin j’ai constaté que j’avais fait une bonne pêche avec ma corde de dinghy pendant la nuit. Connaissez-vous ce petit mollusque qui a la tête d’un des personnages de la Légende du Jedi?
Un peu plus loin, c’est la splendeur imposante des installations de l’Université West Point où l’on forme l’élite des dirigeants militaires américains. Il y a 30 ans et passant ici avec mon ami Ed, on s’était arrêté à la Marina en bas et nous avions monté marcher sur le Campus. Je ne sais pas si vous serions aussi bienvenus aujourd’hui.
Là, nous sommes ancrés dans un de mes mouillage favori à Croton on Hudson. Un bon endroit pour embarquer des équipiers avant d’arriver à NYC. Il fait toujours un temps splendide. Même pas l’air de l’automne encore. Sauf pour un précurseur qui a rougi avant tout le monde
Tout à l’heure, en arrivant au mouillage, j’ai réglé une question administrative qui en inquiète plusieurs avec nos permis croisière: le rapportage aux bureaux des douanes et de la protection du territoire. On ne rit pas avec ça dans un pays qui se sent de plus en menacé. Nos voisins n’ont pas trop l’habitude de se sentir de même et ne savent pas trop comment faites avec ça. Alors prudence les « aliens ». Coup de fil au numéro indiqué sur ma liste et une dame très gentille prends toutes mes informations: Qui suis-je? D’où viens-je? Où vais-je? Puis me souhaite bonne route, non sans me rappeler que je change de zone après Manasquan Inlet, d’où je devrai me rapporter de nouveau.
Je suis en règle. Donc si on m’interpelle en passant sous le George Washington Bridge comme les deux dernières fois, je suis OK. Je m’empresse de rappeler à Jean-Guy de ne pas oublier d’en faire autant. Il me demande le numéro et appelle au même bureau 10 minutes plus tard pour se faire répondre : « Y a pas lieu de nous déranger, vous êtes toujours dans l’état de New York. Non? » » Quand vous changerez de Zone vous vous rapporterez à Philadelphie. » Puis il y a un ti-clin à Rouses Point, l’an passé qui insistait haut et fort que je devais appeler tous les jours où je bougeais. Juste pour écoeurer ses collègues, ou quoi?
Je crois qu’au bout du compte, c’est la dame qui a répondu à Jean-Guy qui a raison.
Demain, petite descente et douce vers Manhattan. Restez à bord!