Man O War Cay

Se traduirait en français par Caille de la Méduse. C’est vous dire, les différences culturelles d’une langue à l’autre … Nous y avons passé la nuit après la journée à Hope Town, l’île voisine.

Ici aussi, un beau contraste culturel entre deux îles des Bahamas situées à 5 miles de distance géographique et à un siècle de distance sociologique.

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Hope Towne, 500 habitants passe à 1500 en période touristique. Trois maisons sur quatre sont en location à la semaine. Elles sont toutes colorés dans les tons qui correspondent aux gouts des clients américains. En prime elle offre l’assortiment de boutiques artisanales gérées par des madames de New York et des Resto-bars qui donnent sur la baie intérieure.

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Pour les plaisanciers, il y a les mouillages en location et le phare traditionnel au pétrole à visiter. Le dernier du genre en opération dans les Bahamas. Mais sur la rue, on sent qu’on partage avec les touristes.

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Man O War Cay a été fondée en 1796 par des loyalistes qui  ont quitté la Virginie lors de la guerre d’indépendance. Ils ont amené avec eux deux traditions qui persistent jusqu’à nos jours. Ils ne fréquentent les noirs que dans l’environnement de travail et vont les reconduire chez eux, dans l’île voisine de Marsh Harbour, à la fin de la journée. Puis ils sont encore en mode « Lacordaire » ou prohibition même dans les restaurants.

Ce qui fait que certains plaisanciers les plus conscients ou engagés, je ne sais plus, préfèrent ne pas s’y arrêter.