Quand il vente de même!

Screenshot_20160105-180210Quand il vente comme ça on reste tranquille. Fiez-vous à moi, ce n’est pas de la paresse, mais de la prudence. Notez  que ma blonde a remarqué  ma veste de sécurité l’autre jour.  Je vais y arriver; ème me donne e bonnes raisons e vivre. Je vous ai fait une image facile à lire pour les gens comme moi qui n’est pas météorologue.  Nous n’avons plus d’excuses aujourd’hui avec tous ces sites qui nous offrent gratuitement des services météo si facile à interpréter. Vous avez d’ailleurs l’adresse du site au haut de l’écran. Allez-y faire un tour, vous serez ébahis par ces images.

Il reste que c’est à nous de me pas été trop impatients. Mais là-dessus, Jean-Guy et moi, nous avons vécu,  il y a une trentaine d’années une sortie en mer,  peut-être un peu hâtive et nous en gardons un vif souvenir. Heureusement pour nous, en fin de compte. Alors si ça peut rassurer nos blondes,  nos enfants, petits-enfants et nos amis réciproques, nous traverseront… aussitôt que le temps nous permettra une traversée de « gars de Trawler ». Pas avant!

Aujourd’hui, nous avons utilisé notre GPS seulement pour aller à l’épicerie. Et nous avons aiguisé notre patience au moment du retour à attendre un taxi 45 minutes,  pour nous ramener au bateau, une course de 10 minutes. Nous y étions allés à pieds à 2 km; nous avons besoin d’exercice après ce long moment en attente. Ça nous a permis de confirmer nos bons vieux préjugés au sujet des Snow Birds québécois,  la clientèle majoritaire du Walmarde de Hilendale. Par discrétion je n’ai pas pris de photos, mais vous auriez bien ri de l’allure typique de certains « tabarnacos » typiques.

Demain, on se remet en route sur mon chemin favori pour descendre dans le sud: le ICW.

 

 

 

 

Hollywood, PQ

J’imagine qu’il y en a encore parmi vous qui croient qu’on s’amuse là, nous, ici, à Hollywood. Non, non, pas le Hollywood des films en Californie. Le Hollywood des Snow Birds dans La Florida.

Je vais aller chercher ma copie du Soleil de la Floride : (on couche ici ce soir)
http://www.lesoleildelafloride.com
au dépanneur Chez Louis tout à l’heure pour savoir qui chante au DriftWood cette semaine. Oubliez Muriel Millard et Michel Louvin, c’est le CanadaFest qui se prépare pour la fin du mois. Si ça continue comme ça, on va pourvoir vous faire une petite critique de l’événement. 😉

Entre temps, sur la photo, nous sommes à la Marina Loggerhead de Hollywood, voisin de quai d’un autre Voileux du Lac Champlain et résident de Bouchertown de surcroît. Il s’en allait lui aussi aux Bahamas et maintenant, comme nous, il se dirige "vers" les Bahamas ou peut-être bien plus simplement, les Florida Keys. Une variante plus simple que nous avions aussi choisi il y a 2 ans pour ceux qui étaient là avec nous.

Le goût de simplifier, il la développé progressivement au fur et à mesure des multiples troubles moteurs qui se sont développés en route. Lui qui pourtant avait mis un soin particulier à tout mettre en ordre sur son Benetau 35,5 à des coûts dans les 5 chiffres pour s’assurer un premier voyage aux Bahamas dans soucis.

Ce n’est qu’après un peu moins de 5M$ de mécaniciens en quelques escales, en route, qu’un mécano plus déluré lui a finalement expliqué que ses problèmes étaient dûs à une erreur, un simple moment d’inattention ou un manque de compréhension d’un pompiste en cours de route qui lui à tendu le boyau d’essence plutôt que celui de fuel.

Là, après s’être remis de ses émotions pendant deux semaines dans le condo de son Beauf qui était parti au Québec pour les Fêtes il a réintégré son voilier avec sa partenaire de toujours (heureusement pour lui) ce matin même pour constater que le frigo qui avait rempli pour le re-départ avait un fonctionnent (malheureusement pour lui) erratique.

Heureusement pour lui, nous sommes arrivés presque sur le moment pour le consoler, fier de lui communiquer une réponse récente aux troubles de frigo. Et lui demander s’il consistait un bon spécialiste local des troubles électriques car, Jean-Guy doit toujours régler ce problème dont je vous parlais l’autre jour.

Heureusement pour Jean-Guy là, en bas sur le quai, où il attend le proprio du voilier, juste là devant Sea Drifter. C’est le gars sur le gros Cruiser, à droite, qui lui a suggéré ce spécialiste, ingénieur en la matière, qui s’adonne à être à ce quai, juste devant.

Puis ils diront qu’il n’y a pas de hasard!!!
Moi, je dis…
En fait, je ne dis rien pour l’instant; je prends des notre pour ma prochaine conférence dont j’ai déjà le titre: "Écoutez-moi bien, avant de partir!" 🙂 😉 🙂

Dimanche matin dans La Florida

Je ne sais pas pourquoi, mais," La Florida", ça me fait penser à ma blonde! 😉

Quand on passe par l’Intracostal pour la première fois dans le secteur de Boca Raton, on est fortement impressionné par les immenses palaces de style méditerranéen. Après quelques passages, c’est plutôt l’insolite qui attire notre attention. À preuve, les photos jointes aujourd’hui.

Comme celle-ci en bardeau jaune que je me serais plutôt attendu de voir du côté de Hemmingford avec son style canadien-anglais assez typique.

Quant à la suivante avec sa crèche en Pain d’épice, je ne saurais vous dire l’origine de cette tradition.

Enfin, la panoramique au bas, c’est celle que je publierait dans mon Guide de l’Intracostal pour l’ancrage de nuit à Fort Lauderdale. C’est un des "must" des Québécois en direction des Bahamas.

Sylvia Lake
Un endroit où d’arrêter si des réparations de dernière minute s’impose avant le traversée. Il restera 2 jours de route pour tester le tout avant de prendre la large au Sud de Miami.

C’est le moment aussi, de regarder l’évolution de la météo sur l’Atlantique Nord car, une bonne tempête sur le Sud du Québec nous apporterait le lendemain un apaisement des alizés ce qui faciliterait la traversée en Trawler. Tandis que si elle passait au Sud de New York ça aurait pour effet de les faire forcir et venir plus du Nord; ce qui nous donnerait le temps de nous faire des amis dans l’ancrage en attendant que ça se calme.

Ceci étant dit, je retiens mes recommandations car, j’ai lu fermèrent que les terriens autour de ce charmant petit étang commençaient à être incommodés par tous ces bateaux ancrés là, devant leur balcon. Surtout ceux qui commencent à y élire résidence en permanence.

D’ailleurs, je me demande si ce ne sont pas eux qui fournissent l’essence aux 3 jeunes qui se promenaient en Sea Doo quand nous sommes arrivés. Ou mieux encore, au "wakeborder" qui a pris la relève à l’heure de la préparation du souper. Hum…

Tactique déloyale : ce sont nos deux pires agacements à l’ancre.

Puis, on a rebroussé chemin.

Vous aurez remarqué que j’emploie l’expression "on se dirige vers les Bahamas" plutôt que "on s’en va aux Bahamas". Pourtant vous me connaissez comme quelqu’un de déterminé; pas le genre "p’tête ben qu’oui; p’tête ben qu’on".

N’empêche que je respecte les aléas de la météo et de la mécanique de nos embarcations qui se promènent dans l’eau salée puis se font sécher, entreposées au gros soleil à haute température pendant la saison morte.

L’impact le plus significatif, c’est qu’au moment de reprendre la route, vaut mieux y aller à petites doses de validations que tous les systèmes se sont bien remis en marche, avant de se lancer dans la traversée. C’est ce qu’on fait ces jours-ci. Heureusement qu’on le fait avec prudence car, c’est au moment de prendre la mer à la sortie de Lake Worth que mon Capitaine à eu un petit doute sur la performance du système électrique. Rien de majeur, mais ça ne chargeait pas à son goût malgré le moteur en marche et le panneau solaire bien exposé.

Heureusement qu’il a eu cette petite gène qui nous a ramenés vers une marina de Lantana car, en effet, un mécanicien attrapé à la volée juste avant la fermeture, en ce samedi midi du lendemain du Jour de l’An à rapidement mis le doigt ou le testeur, sur la ligne défectueuse. 100$ plus tard, il nous laissait avec un raccord temporaire pour nous permettre de continuer jusqu’à lundi où un de ces collègues quelques miles plus au sud, complètera le travail de façon plus permanente. À moins que Jean-Guy qui n’en est pas à son premier raccord électrique ne s’en charge quand il aura vérifié la validité du diagnostique en roulant toujours dans l’Intercostal, encore demain.

Après on ira faire nos tests en mer en vue de la traversée toujours possible vers la Bahamas.

Entre temps, je vous laisse jeter un coup d’œil sur la Lake Worth Inlet que j’ai photographié pour vous juste avant que nous ne rebroussions chemin.

Enfin libres!

C’est amusant de le dire comme ça, mais n’empêche qu’après 15 jours de maintenance en tous genres, c’est certainement agréable dbe larguer les amarres. Direction Cay Biscayne que nous rejoindrons en 4 ou 5 jours. Rien ne presse puisque la météo ne nous encourage pas à traverser avant mardi prochain.

Une petite journée de 6 heures de route de Stuart à Lake Worth mais qu’elle randonnée pour un Premier Janvier! Si vous voulez rapidement tester votre aptitude à naviguer l’Intracostal, ne perdrez pas de temps, partez un jour de congé comme le Nouvel An, par exemple. Il y avais tellement de trafic que les breuvages réussissaient à peine à tenir le coup.

Par contre ça m’a permis de faire mon premier constat appréciatif de la randonnée en Trawler. Lorsque les motorisées nous font des vagues comme un dimanche après-midi à Beloeil, ça brasse beaucoup moins en Trawler qu’en voilier. Va falloir demander à nos amis ingénieurs des fluides de nous expliquer cela.

A preuve, nous avons même croisé des gens très haut placés, comme en témoigne la photo. Et ils ne semblaient même pas inconfortable à la hauteur de ma tête de mât.

En somme, si vous n’avez pas repris un vol pour rentrer à la maison après tout ce brassage, vous êtes amarinés.

Quant à nous, l’ancrage est de tout repos, maintenant que nous y sommes et demain, nous testeront autre chose demain à la sortie de Lake Worth, juste avant West Palm Beach, pour situer les terriens.

Ceci étant dit, le calme de l’ancrage à Lake Worth est sans pareil pour une nuit de repos des marins.