Puis, on a rebroussé chemin.

Vous aurez remarqué que j’emploie l’expression "on se dirige vers les Bahamas" plutôt que "on s’en va aux Bahamas". Pourtant vous me connaissez comme quelqu’un de déterminé; pas le genre "p’tête ben qu’oui; p’tête ben qu’on".

N’empêche que je respecte les aléas de la météo et de la mécanique de nos embarcations qui se promènent dans l’eau salée puis se font sécher, entreposées au gros soleil à haute température pendant la saison morte.

L’impact le plus significatif, c’est qu’au moment de reprendre la route, vaut mieux y aller à petites doses de validations que tous les systèmes se sont bien remis en marche, avant de se lancer dans la traversée. C’est ce qu’on fait ces jours-ci. Heureusement qu’on le fait avec prudence car, c’est au moment de prendre la mer à la sortie de Lake Worth que mon Capitaine à eu un petit doute sur la performance du système électrique. Rien de majeur, mais ça ne chargeait pas à son goût malgré le moteur en marche et le panneau solaire bien exposé.

Heureusement qu’il a eu cette petite gène qui nous a ramenés vers une marina de Lantana car, en effet, un mécanicien attrapé à la volée juste avant la fermeture, en ce samedi midi du lendemain du Jour de l’An à rapidement mis le doigt ou le testeur, sur la ligne défectueuse. 100$ plus tard, il nous laissait avec un raccord temporaire pour nous permettre de continuer jusqu’à lundi où un de ces collègues quelques miles plus au sud, complètera le travail de façon plus permanente. À moins que Jean-Guy qui n’en est pas à son premier raccord électrique ne s’en charge quand il aura vérifié la validité du diagnostique en roulant toujours dans l’Intercostal, encore demain.

Après on ira faire nos tests en mer en vue de la traversée toujours possible vers la Bahamas.

Entre temps, je vous laisse jeter un coup d’œil sur la Lake Worth Inlet que j’ai photographié pour vous juste avant que nous ne rebroussions chemin.