Arrive un moment quand le marin a passé trop de temps en mer qu’il commence à prendre conscience de la présence des sirènes. C’est bien connu des vieux loups de mer et de leur entourage. Alors je ne fût pas surpris ce matin qu’en je marchais en ville à Norfolk, de commencer à les apercevoir. Après tout, ça fait un mois que je suis sur l’eau.

Sur le port, à la sortie de la marina, je m’y attendais presque. Quant on sait que le Port de Norfolk VA a une longue traditionn de commerce vers l’Europe. À voile d’abord puis à vapeur. Il a aussi été rendu célèbre à la fin de la période d’esclavage pour son « Underground Train », une filière qui favorisait la fuite clandestine des esclave des derniers bastions. D’ailleurs, un des capitaines qui est reconnu pour y avoir grandement participé, Alfred Fontaine, m’a une consonance familière. Je n’ai donc pas été surpris de la couleur de la peau de ma première apparition.

La deuxième m’a surprise par contre. Je savais que le baseball avait la faveur des américains, mais celle-là qui vous accueille au stade municipal prend une tournure particulièrement inusitée.

La blonde et rose du Grand Hôtel est une classique qui vous ramène dans les pages plus connues de l’histoire des rencontres à risques des marins.

Celle qui vous envoie la main au dessus du panneau d’affichage de la salle de concert est un peu plus enthousiaste et peut-être dangereuse de par son chant, au sens classique du terme.

Mais non, c’est la dernière toute platine que j’ai découverte au Grand Centre commercial qui est la plus risquée, je crois.

Et vous, la quelle vous aurait enchanté?