Il y a des jous comme ça où tout ce que je peux dire c’est : " Une belle journée sur l’eau! "
Faites-moi confiance, je ne vais quand même pas m’arrêter là. Je vais vous dire c’est quoi une belle journée sur l’eau, une journée comme aujourd’hui.
D’abord, ça commence tôt le matin. J’en suis rendu que je quitte le quai avant 8h le matin. Pas de raison de rester au lit et attendre… Si le soleil se lève, je peux le faire aussi. Surtout considérant que lorsque je suis seul à bord, je suis au lit avant 10h.
Alors ça veut dire que je quitte au moteur pour la première heure ou demi-heure selon le vent pour prendre la route. Aujourd’hui, j’ai pu lever le voiles vers 9h30 et je ne les ai pas affallées de la journée. Sauf pour un enroulage du génois pour passer le pont de la Rivière Alligator avec l’assistance du moteur. Même pas baissé la Grand’Voile. Le préposé à ce pont pivotant n’est pas nerveux.
Le plus cocasse de la journée c’est que j’ai passé ce pont juste derrière un catamaran que je suivais il y a une semaine, sous le premier pont passé Norfolk. J’ai tourné à droite tout de suite après pour prendre le Canal et lui a continué sur l’autre route. Bien croyez le ou pas, 75 , miles plus loin, nous passons ce pont-ci l’un derrière l’autre, de la même manière. On aurait essayé de coordonner cela qu’on aurait jamais pu, sans se consulter, comme ça vient de se faire.
Là il est 15h30, Charlie Brown barre le bateau, voiles en ciseaux. Pas une mince tâche mais il s’en tire bien. Ça me donne le temps de venir jaser avec vous un petit moment.
Le vent est autour de 12Nds du Nord-est, et mon Cap est franc Sud. Ça explique le réglage des voiles. Le temps est un peu frais à cause de la composante Nord du vent mais ça ne me rends pas inconfortable puisque mes filles m’ont offert un combiné haut et bas en laine de Murano.
Hum… c’est doux, c’est chaud, c’est léger c’est le confort total.
Puis mon ordinateur de bord ne dit que je serai à l’ancre dans l’entrée d’un autre canal tout en haut de la rivière vers 17h30. La belle heure pour le Sundowner.
A votre santé!!!
Woaw… on sentait le bateau nous bercer doucement en la lisant celle-là. Étonnée quand même de la force relative du vent pour les voiles en ciseau ? Tes filles, elles ne voulaient pas te savoir grelottant, c’est sûr! Et c’est à un sympathique mouton espagnol que tu dois ce confort, pas à l’île vénitienne qui doit te manquer ces temps-ci. ; ) bons becs d’un Montréal qui m’a exigé ta veste de duvet aujourd’hui pour mon tour de vélo (quand même). xxxx