C’est bien drôle que je pense à ça, car je suis bien loin des sorcières et des "trick or treat". C’est probablement parce qu’avant hier, j’en entendait parler par les petits familles rencontrées sur la route.
Pour les parents, c’était important de permettre à leurs petits qu’ils sont en train de de régionaliser avec une année sabbatique a la voile fama les Bahamas, de garder tout de même quelques contacts avec leurs balises. Je trouve que les parents qui choisissent d’amener leurs tout-petits en bateau sont de la classe de ceux qui sont très conscients de leur rôle et des responsabilités qui en s’y rattachent et qui veulent l’assumer au mieux.
Il s’appelle Eric et elle Geneviève; les petits Laurence, Sandrine et Benjamin. Ce qui a donné "Belausa" comme nom du voilier. Faut dire qu’Éric avait déjà appris la voile sur le bateau de ses parents, à l’époque ou cette construction d’un nom de bateau était populaire. J’ai déjà, moi-même faillit nommer mon voilier : "Pathémaloupa"., Même le chien avait ses deux premières lettres incluses. C’est quand je me suis rendu compte que nous avions les mêmes que j’ai compris que ça n’avait pas de sens. "Maïté", était tellement plus charmant et facile à associer à un bateau si on accepte la tradition anglophone qui veut que le bateau soit féminin. Et que les Capitaines leurs associent le nom de leur dulcinée.
Toujours est-il que c’est une des deux rencontres significatives des derniers jours. L’autre, c’est Mike, le gars que j’ai retrouvé après trois jours sur des chemins divergents exactement devant moi comme lorsque nous nous étions quittés, au passage d’un pont. Là-bas à Norfolk, juste avant de se séparer et ici, juste après s’être retrouvés, dans Alligator River. Une coïncidence remarquable, mais pur produit du hasard.
Notez toutefois que nous commençons à nous reconnaître, les uns les autres, quand nous nous dépassons dans un canal ou nous retrouvons dans un ancrage. Depuis Norfolk, je sens que la route est maintenant celle des Snowbirds. Pas au point de chercher à aller m’ancrer à côté deux toutefois; je préfère votre compagnie et celle de la collection de livre que Loulou ma offerte comme d’habitude lors de mon départ.
Lire et écrire sont mes moments de conscience entre les longues périodes de contemplation que la facilité de la voile côtière me procure.
PS Avez-vous vu les incroyables photos de Jean-Marie. Le lien est dans son commentaire sous l’article sur Élizabeth City. Il y en a des absolument dramatiques prises à New York entre autres.
Ces vrai! Ses photo sont belles et certaines, vraiment magnifiques. Tripant de voir New York de l’eau, avec la perspective du voilier aussi, les gréements en douce présence dans l’ensemble. D’autres, aussi, très géométriques, sont des oeuvres en soi. —-» et de ton côté, et dans un autre ordre d’idées, j’aime BEAUCOUP tes captures d’écran de GPS!! Ça me rappelle bien des souvenirs, d’avant et d’après ces précieux engins qui révolutionnent la manière de barrer. xxxxxx