Comme un dimanche à l’ancienne

Il est Midi-trente, je viens de me faire un « grilled cheese » avec une touche de Gelée de piment à la Loulou, ça n’est plus le sandwich que vous connaissez. Un café avec ça et j’achève la lecture de l’Éloge à la fuite de Laborit. J’avais lu ça il y a très longtemps. Il me semble le lire pour la première fois tellement j’y comprends des choses différentes à cette lecture-ci.

Quarante ans plus tard, je trouve que son message était bien à l’avant-garde du temps. Ou bien on a pas beaucoup avancé depuis.

Je suis collé à l’ancrage où je me suis réfugié hier pour laisser passer un fort coup de vent sur les lagons de la Caroline du Nord, à une journée de Beaufort que j’avais espéré atteindre cette fin de semaine.

J’écoute Vivaldi, Sabat Mater, une musique très apaisante pour calmer le vent qui souffle par bourrasques mais dont le suis bien protégé malgré le bruit.

Voilà comment je passe un dimanche trop venteux pour la voile. Pas si mal finalement. C’est juste un peu frisquet toutefois. Alors je me donne des petites séances de chaufferette au besoin.

J’en suis à mon quarante troisième jour sur la route et il m’en faudra encore au moins une vingtaine avant que je ne rejoigne ma belle qui prends un vol dans quinze jours, elle.

Bonne semaine!

Une réflexion sur “Comme un dimanche à l’ancienne

  1. Tu me donnée envie d’aller voir du coté de Vivaldi! J’ai longtemps écouté une version de Pergolesi, offerte par Pierre, qui me tire les larmes à chaque fois – et gonfle mon âme (je dirais). Ce doit être bien enveloppant au coeur d’un bateau flottant… xxxx

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