Libéré de la marina avec l’arrivée de Jean-Marie et le vent du Sud-ouest qu’il m’a apporté: "Vive la voile!"
C’est ce que je me suis dit quand on est sorti vers 11h finalement. Un bon vent et pas trop de mer, les conditions idéales pour lancer mon nouveau mousse. J-M aime la voile et c’est un barreur qui sent bien son vent et le voit bien évoluer.
Nous n’avons pas tiré notre premier bord que le bateau patrouille du comté de Worchester est venu nous aborder pour un contrôle. Deux gentils garçons qui ont vérifié nos papiers et nos équipements de sécurité. Il nous ont gentiment dit que nos fusées signalisatrices étaient périmées, sans toutefois nous coller la contravention. Gentils, je vous ai dit.
On a remis les voiles et on s’est offerts 4 bonnes heures de près serré jusqu’au pont Georges Washington. À partir de là, on entre dans le trafic du port de New York avec ses "water taxis" qui sillonnent en tous sens et à toute vitesse.
On a choisi de poursuivre en mode voile et moteur, ce qui nous donné plus d’aisance pour transiger avec eux et avec le clapotis croisé qu’ils génèrent. Ça brasse toujours quand on passe là de jour. Mais en fin d’après-midi, c’est le moment idéal pour mon photographe de service qui s’en ai donné à coeur joie avec le paysage urbain.
La lumière du soleil couchant était sublime parait-il. En tout cas, les photos sont sacrément belles, elles. Il va vous montrer tout ça quand on croisera la prochaine bonne connexion internet.
Quand à moi, je peux vous dire qu’en passant entre la nouvelle Tour de la Liberté (très élégante à mon goût) et la Statue de la Liberté (toujours aussi elle-même), j’étais content de penser que j’allais tourner a droite pour enfiler le passage vers le bassin adjacent au Parc de la Liberté ou nous allions jeter l’ancre juste avant le coucher du soleil après un autre 3 heures de motorsailing.
Parlez-moi de ça, la Liberté!