Un bel effort

Un clin d’œil pour vous aujourd’hui et un petit concours peut-être.

Je m’arrête occasionnellement pour prendre des amis au quai municipal de Plattsburgh. La ville mets à la disposition des plaisanciers quelques places à quai gratuites juste à côté de la Marina. Ceci, pour de courtes périodes afin de favoriser le plus grand nombre de plaisanciers accommodés.

C’est ce que les responsables du dossiers à la ville tentent de nous dire sur une affiche qu’ils y ont installée récemment.

Puis comble de bonnes intentions, ils ont même tenté de nous le dire en français. Gentils, non?

Alors, je vous propose de tenter de comprendre ce qu’ils veulent nous dire. Et si vous êtes aussi gentils qu’eux, de me suggérer une traduction plus correcte que je pourrai leur faire suivre.

Entre bons voisins fait s’entraider, Non?!

Shuuuut, elle dort.

Si elle dort toujours malgré le vent, la pluie, et un petit roulis, c’est bon signe. En tout cas ça dit, du moins, l’efficacité des petites pilules jaunes au coucher.

C’était jours de fête hier dans l’ancrage à Burlington. Renée a réussi à franchir ses craintes, les douanes et la distance pour me rejoindre sur SurpriseS. Presqu’une surprise en soit.

Tout a commencé par le pic-nic qu’elle nous avait apporté de l’Amour du Pain. Quatre jours de suite à ce régime et je vais avoir de la difficulté à garder la ligne. J’avais Jean-Marie et Lyne à bord ces jours derniers. Deux autres grands armateurs de ce célèbre comptoir de délicatesse de Bouchertown.

Le Pic-Nic

Le Pic-Nic

Deux tours de petit bateau rouge à rame dans la rade, un dîner sur une terrasse de la rue Church et un coucher de soleil plus tard, tout va pour le mieux. Le vent du sud pas trop violent j’espère, va peut-être même nous permettre de tester une sortie à la voile en ce beau dimanche sur le Lac.

La Dolce Vita

La Dolce Vita

Tous les espoirs sont permis.
Elle dort toujours…

 

L’heure douce

Ça se passe vers 21h ou juste avant à ce moment-ci de l’année. L’heure où on se demande si on reste dans le cockpit ou bien si on va dormir.

Puis quand il fait doux comme ce soir, j’opte pour un deuxième café et je choisis une autre heure de douceur.

Je suis bien ancré et il n’y a personne autour de toute façon. Je suis près de la section de mouillage des locaux et ils sont à la maison ce soir.

A l’heure du souper j’étais un peu plus bas et les marins d’eau douce étaient nerveux que je vienne m’ancrer près d’eux dans le coup de vent qui a frappé le Lac cet après-midi. Je les ai laissés me jeter des coups d’œil inquiets pour un et me jaser des techniques d’ancrage pour un autre puis je me suis éloigné doucement pendant qu’ils digéraient leurs T-Bones

Je trouve amusant de me retrouver dans la flottille des québécois du Lac. D’ancrer parmis de bonnes personnes qui vous reconnaissent comme nouveau venu tellement ils se connaissent tous entre eux.

Yves qui est venu me jaser pouvait me décrire mon ancrage dans Pilot’s Bay il y a10 jours et un autre à Mallett’s Bay la semaine dernière. Puis en bon gars bien intentionné, il m’a expliqué les vents du Lac et les squales qui peuvent nous surprendre. C’est pourquoi ils ancrent tous sur 150 pi de chaîne…

J’ai pris bonne note et je me suis éloigné pour ne pas les énerver trop avec mon ancrage sur chaîne et câblot.

C’est vrai que j’ai un bateau rouge, plus facile à reconnaître mais quand même…

Je ne voudrais pas devenir le mouton noir des Québécois du Lac.

Le retour de Grand-Mère

Je voulais me faire plaisir en invitant mon petits-fils à faire de la voile au Lac et je crois que j’ai frais d’une pierre deux coup et plus.

Il faisait un temps superbe pour les jeunes qui n’ont pas une grande pratique de la voile. Donc, Maxime a pu barrer tout l’après-midi. Quant à Joannie, pourvu qu’elle soit à côté de son grand…

Elle a tout de même apprécié l’expérience car à un moment donné, on faisait des projets de voile aux Bahamas pour la semaine de relâche. C’est pas peu dire.

Quand à Marie-Thérèse, pourvu qu’on lui laisse "sa place" assise potes du mât elle affiche sourire permanent. Elle a tout de même une bonne expérience de ce Lac. Elle y a beaucoup navigué sur MAÏTÉ, un voilier assez semblable à celui-ci d’ailleurs. Elle a même eu l’occasion d’y mettre en pratique la technique de récupération de "l’homme à la mer".

C’était mon premier essai et si elle n’avait pas réussi, je ne serais pas là pour vous raconter ces histoires.

Merci encore, M-Th., 25 ans plus tard.

Burlington

Demanderez aux habitués du Lac et ils vous diront que s’ils ont le choix ils iront passer leur vendredi soir à Burlington ou leur dimanche après-midi ou quelque jour de la semaine qui se présente.

Il y a là quelque chose de différent dans l’accueil et le sentiment général qui nous envahi quand on y accoste que ce qu’on l’on retrouve site ladite douce du Lac. Les québécois sont tous dans les marinas du nord de l’État de New York parce-que c’est plus facile d’accès

Je ne sais pas si ça a trait au fait que c’est une citée universitaire ou si ce sont les francophones qui s’y sont établis en masse au début du siècle ou tout simplement parce qu’ils sont verts et démocrates au Vermont qui fait que que nous nous sentons si bien à Burlington.

Puis à la Marina municipale, Sylvie vous reçoit dans un français impeccable. On a beau être bilingue; on apprécie la courtoisie.

Je cherchais un endroit paisible et sécuritaire pour la nuit. Un mouillage derrière le brise-lame est un petit plaisir qu’il faut s’offrir de temps en temps.

Puis ça va me permettre d’aller me balader sur la rue piétonnière, Church St et essayrer d’évaluer combien elle a évolué depuis les 25 ans où je l’ai laissé derrière moi pour aller faire tourner des ballons sur mon nez ailleurs dans le monde.

Ou peut-être même évaluer combien moi, j’ai évolué, depuis (sic).

Je dis ça comme ça sans vantardise. Juste pour dire qu’il y a ici un espace de paix, de dépaysement et en même temps de retrouvailles au niveau de la musique qui joue sur les quais et des types de bateaux qui sont mouillés tout au tour qui me faire que je me sens bien chez moi là au Lac.