Lac St-Pierre

Sorel -Trois-Rivières c’est la facilité du Lac.-St-Pierre. Un beau grand plan d’eau qui permet au vent de bien vous rejoindre… Quand il vente. Ça a l’air que c’est pied pour cette fois-ci par contre. Je ne sais pas ce que nous avons de travers ce lac et moi mais, je me rappelle pas de l’avoir traversé sous bon vent.

Pas grave, on a un bon petit moteur Atomic 4 qui a été inspecté avant l’achat et qui s’est avéré bon pour la route. Le seul problème que son proprio précédent n’avait pas réussi à résoudre c’est le fait que par temps chaud, il s’arrêtait parfois après une heure ou deux de marche. Nicolas pensait qu’il chauffait. L’expert de sa marina croyait que c’était plutôt les algues qui flottent sur le Lac Champlain au milieu de l’été.

Nicolas qui n’y croyait pas prensait qu’il chauffait ou qu’il y avait des saletés dans l’essence.

Moi j’ai opté pour la solution "algues"et j’y fait installer une crépine. Ce qui a règle le problème jusqu’au milieu du Lac.

Après deux heures de moteur, le moteur se met à refuser, rater et finalement, s’arrêter tout à fait. Manon se rappelle que Mélanie lui avait dit que de laisser refroidir un peu quart d’heure permettait de reprendre la route pour une autre heure ou deux. D’où la théorie de la surchauffe qui était fausse, ce moteur roule à 140 F. Cherchez l’erreur.

Après un deuxième puis un troisième cycle marche-arrêt, nous optons pour la Marina de Trois-Rivières où nous réservons pour la nuit avec option mécano.

C’est Monsieur Pat Peterson qui répond et qui pourra venir jeter un coup d’oeil en fin d’après-midi. Tout de même, après avoir entendu le récit des symptômes, il me suggère une procédure de vidange du séparateur d’eau sur la ligne d’essence.

"Essaye ça avant d’entrer à la Marina et rappelle-moi." Je l’ai rappelé super après avoir remis le moteur en marche pour lui demander si le tarif de consultant en mécanique était différent du tarif de mécano. Ce qui la bien fait rire. Je lui ai proposé de passer prendre une enveloppe brune à la Marina à sa convenance. On est bien copain depuis.

Puis on a profité de l’auto de Brouille, la copine de Manon pour aller au Canadian Tire pour remplacer mon chargeur de téléphone et d’ordi qui avait lâché et un joint d’étanchéité pour le Charcoal de Manon.

Heureusement que Brouille a bon caractère. Quand on l’a invitée à manger une pizza pour la remercier, c’est elle qui est allé régler la facture en cachette pour se faire pardonner de ne pas embarquer jusqu’à Québec comme prévu initialement.

Mayen voyage. Hum…

Mayden voyage

Mayden voyage! Cest l’expression que les Brits avaient inventée pour désigner la première sortie en mer d’un nouveau bateau. Ceci implique un monde de découverte du bateau lui-même autant que des contrées qui vons être visitées.

C’est bien là où, nous en sommes, Manon et moi pour cette première grande sortie avec SURPRISE. Bouchertown – Trois-Rivières ne doit pas nous réserver grandes surpises: je l’ai fait à maintes reprises et encore la semaine dernière quand je suis allé manger de la Gibelotte des Îles le mets traditionnel du Chenal du Moine. En passant, profitez-en, c’est justement le Festival de la Gibelotte cette semaine, Chez Marc Beauchemin depuis 73 ans déjà.

Toujours est-il que c’est à l’entrée de ce Chenal que nous avons choisi de jeter l’ancre pour notre première nuit puisque nous sommes partis un peu tard et que nous cherchions un ancrage facile après une première journée par vents légers et variables sous une couverture orageuse qui nous a menacés toute la journée sans éclater tout de même. Alors, c’est dans le Chenal que nous avons eu nos premières difficultés quand au moment de jeter l’ancre, le vent a monté et nous n’arrivions pas à la faire accrocher sur la rive ouest. Suffisamment de mouverments d’avance et de recule pour que Manon comprenne que c’est la manque de force physique qui fait qu’elle a de la difficulté à enclencher de rceulons. Remarquez qu’un coup choquée, elle est capable d’y en donner un bon coup et désengager le mécanisme.

Situation un peu difficile dans les circonstances. Heureusement l’ancre accorchait mieux au centre du Chenal que sur la berge. Ce qui nous a permis de sortir les outils, de vider le coffrede rangement et de resserrer une vis un peu lâche qui avait échappé le mécanisme qu’elle était sensée retenir. Heureusement, le trafic était léger autour de 21h30 un mercredi soir. Seuls quelques pêcheurs qui rentraient ont jeté un regard de travers à ces deux « touristes » ancrés au beau milieu du Chenal.

Quand ils sont resortis le lendemain pour leur pêche matinal, ils nous ont trouvé bien amarrés au quai de service de la descente de bateaux où nous nous sommes finalement amarrés pour la nuit juste avant que l’orage qui nous menaçait depuis le milieux de l’après-midi nous tombe dessus à bâtons rompus.

On s’en foutait pas mal à ce moment là puisqu’on était attablés confortablement devant un couscous à l’agneau et un verre de rouge. Avec les carrés aux dates que M-Th. m’avait offerts pour mon anniversaire quelques jours auparavant pour le dessert.

 L’aventure est enclenchée. More (surprises) to come…