Ceci étant dit; la voile c’est bien épuisant.

Je me suis trouvé des choses à faire à remettre le bateau en ordre après le départ de mes équipières et mon passage obligé au Piggly Wiggly. Ça sonne quand même plus jazzy que Wallmart, non? en fait, je n’était pas pressé de partir après cette journée de voile tant adulée dans la chronique précédente. Donc, vers 15h, j,ai largué les amarres avec à l’esprit de faire un peu de vent arrière vers le Paradis de la voile de Georgie: Hilton Head Island. Après 2 heures de route à voile, au trois-quart arrière, je cherchais déjà un ancrage quand au moment de remonter vers le vent pendant 500m, je me suis dit que je devrais peut-être affaler.
Ce qui me fait penser à Tintin, mon compagnon des premiers jours du voyage, me disait qu’il croyait sincèrement que nous pouvons demander ce que nous voulons de la vie et qu’elle nous le donne. J’avais, à l’époque, une belle-soeur qui était aussi de cet avis. Elle appelait ça des demandes à l’Univers et avait une formule prescrite (demandez-moi pas par qui) pour le faire. Toujours est-il qu’il faut être prudent avec ces demandes, car 5 secondes après que je me suis dit le Génois devrait être affalé, il a dégringolé d’un trait. La manille de drisse mal enclanchée 2 heures plus tôt (Philippe est fatigué) s’est finalement désengagée de l’Oeillet de drisse et zing, la voile s’est retrouvé où je l’avais souhaité quelques secondes plus tôt. C’est fort, non? Quand même, je vais devoir trouver le moyen d’aller chercher cette manille qui bât au vent au bout de 30 cm de drisse en tête de mât avant de reprendre la route demain matin.
C’est là que j’ai rencontrè un ami (on dit toujours que ce sont nos amis sans même leur demander leur avis. M’enfin! il était là, comme sur la photo, sur la longue jettée qui mène à un petit quai abandonné qui flootte dans 4m d’eau, à marée basse. Si ça s’est pas la Providence… je n’avais même pas formulé de »demande (officielle) à l’Univers » et il m’est apparu, le nez en l’air. L’air de dire: « Besoin d’aide monsieur? » Je me suis laissé prendre au jeu et me suis amarré au quai où je tappe ces lignes accompagné de 300 000 « no see em » que j’essais d’ignorer du mieurx que je peux en attendant que le soleil soit tout à fait couché et qu’elles en fassent autant.
Mais entre temps,mon « ami » m’a suggéré une approche à mon problème de drisse en l’air qui a bien Il m’a parlé de Neptune qui avait cette lance à pointes multiples qu’il aurait pu utiliser pour les manger tous s’Il avait été un peu plus intelligent qu’eux, me dit-il, comme ça, en passant. Alors, du Trident de Neptune en passant par la fourchette de la cuisine, repliée et fixée au moyen de ruban adhésif à la drisee de DRS, je me suis fabriqué un crochet qui hissé en tête de mât à facilement attrappé la drisse de Génois que j’ai redessendue sur son point d’attache devant le mat en attendant le départ tôt demain matin vers Charleston puisque le vent est stable du secteur Sud-ouest pour les prochains jours.
Buenna note tutti.

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