Une commande qui a eu pour plusieurs à plusieurs moments de l’Histoire, une signification très importante pour le reste de leur vie. Pour Martin, mon cooéquipier des premiers trois jours, la prochaine année nous dira à quel point. Un chose qui est certaine, les trois jours qui ont suivi auront été significatifs en apprentissages.
D’abord, il n’a pas lâché la barre 5 minutes et m’a relayé au rang de mousse affecté aux voiles. Heureusement que le vent portant (un beau Sud-Est de juste moins de 15 Noeuds) ne demandait pas de vierements de bord. Pendant ce temps, il arpprenait l’Intracostal. Car Martin, un Québécois qui passe aussi l’hiver en Floride, dans notre quartier est aussi propriétaire d’un petit voilier et s’est laissé séduire par l’idée de faire la descsnte l’an prochain.
Je me suis donc fait un grand plaisir de l’aider à comprendre comment c’est facile comme on ne peut pas l’Imaginer. « Vous êtes bien courageux, Philippe! » me disait la voisine, quand elle a appris que je l’avais fait cet automne. Ma répionse spontannée: « C’est pas tellement du courage , madame, que ça prend. Juste un peu d’insouciance pour partir et ensuite beaucoup de pers.v.rence pour se rendre. » Alors, les trois jours d’initiation à la persévérance se sont tellement bien passé qu’il n’y a que des moments de gand sourires et de « C’est-tu beau! » à raconter.
Sauf un fantasme dégonflé. Depuis que je vis par ici l’hiver, je vais occasionnellement rêver au Resto Capitaine Hiram à Sebastian. Situé sur la lagon, il accueille les bateaux qui viennent y passer un moment au bar ou au resto. C’était enfin l’occasion de vivre l’expérience le premier soir de la croisière. On a été accueilli par un vieux monsieur bougon qui nous trouvait pas très compétents à l’accostage entre les pilliers construit pour des gros « cruisers ». Le « Fish & Ships » n’était pas aussi bon que l’an passé. Et le prix de l’accostage à largement dépassé nos attentes.
Nous avons passé un moment tellement plus sympatique le lendemain soir, à l’ancre derrière l’approche du pont à Melbourne. Et nous avons été tellement mieux accueilli hier en fin d’après-midi par les gars du chantier « Eau Gallie Boat Works » de Melbourne, pour le changement d’équipiers.
Ginette est venu chercher Martin qui n’était pas pressé de débarquer avec tout son nouveau bagage d’expérience qui l’ont rassuré pour la descente de l’automne prochain. J’y ai attendu mes deux équipières enthousiastes de la prochaine semaine, Loulou et Anne-Marie qui sont arrivée comme prévu en fin de soirée.
On a doucement quitté le quai pour aller se mettre à l’ancre pour la nuit tout juste de l’autre côté de la petite rivière qui entre dans la ville, tout près de l’aéroport. Elles dorment toujours au moment où j’écris ces lignes car il y a eu beaucoup de palabre père-fille sous la bôme tard dans la nuit au sujet de l’éveil politique de la jeunesse québécoise. Il me semble qu’au delà du prétexte immédiat, il y a de l’espoir.
À l’âge de 68, elle m’a fait revivre Mai 68. Et on n’est qu’en avril. À suivre…
Back watching your trip home, good luck and have a safe journey Phillip, from the Port Kent sand patch.