Il y en a comme ça, des journées où tout semble se lier pour vous faire la vie dure. Pourtant, au départ de mon quai offert par le resto où je me suis bourré hier soir, tout allait pour me mieux dans une perspective d’un dimanche au moteur sur un plan d’eau absolument calme sans la moindre ride sur l’eau. Rapidement, le soleil m’a convaincu de troquer mes Jeans pour mes Bermudas. La seule ombre au tableau c’est la valve qui connecte mon réservoir de réserve au moteur quand le principal me quitte soudainement. Indépendamment de l’endroit où je me trouve, ça peut être un rien ou une panique. Heureusement, ce matin, ça s’est passé juste devant une marina avec un courant qui me ramenait vers elle. Tout de même, ça m’a fait prendre conscience que la valve que m’avait vendu le gars il y a trois jours, en Virginie, n’est pas la bonne. Il avait pourtant bien vérifié que c’était le modèle de Yamaha. Mais il appert que Yamaha a plus d’un modèle et que celui-la n’est pas le bon. Alors, je me suis arrêté au trois prochaines marinas pour me rendre compte que ce n’est pas un modèle qui traine sur toutes les tablettes. Bien emmerdant quand même. En desespoire de cause, j,ai acheté un modèle générique dans l’espoir de pouvoir le bricoler mais en vain. Je vais devoir me passer de ce bidon de rechange et le remplacer par un bidon à transvider tout simplement.
Autre chose où je me suis trompé et je dois m’en excuser auprés de Pedro mais contrairement à ce ue j’ai dit antérieurement, ce n’est que ce matin à 10h00 que j’ai franchi la frontière entre les deux Carolines. Pourtant, c’est facile de voir qu’on a changé de monde dès les premiers miles. Même la berge couverte d’herbes longues au Nord se transforme en forêt en transition automnale avec une belle gamme de couleurs. D’autre part, fini les pêcheurs à la ligne et fini les bateaux soulevés aux quai de chacune des villas traditionnelles tout le long du canal. Ici, à partir de Myrtle Beach North, ce sont les grosses villas d’allure plutôt espagnoles avec un aménagements paysagés élaborés et ps de bateau. Faut dire qu’il n’y a pas d’inlet proche. Nous sommes dans l’arrière pays entre deux rivières.
Par contre, in reconnaît bien le style entrepreneurial de la Caroline du Sud avec ses Golfs dont un entre autre plus original qui demande à ses adeptes de traverser le Canal le téléphérique pour aller rejoindre la trou No 1. Plus loin, ce sont deux bateaux de croisière-casino qui attendent leur lot de joueurs.
Plus loi, en fin d’après-midi et après quelques ponts très coopératifs et dans un canal tracé en plein bois je n,arrive ps à trouver un ancrage pour la nuit. Finalement, un gars dans son petit croiseur qui me voit faire des pieds et des mains pour m’accrocher au bord du canal m’indique qu’il y a un bel ancrage moins de 5 mile plus bas, passé le prochain pont tournant. C’est là que je me retrouve, une bonne heure après le coucher du soleil un peu courbé e me sentant fatigué pour la première fois de la randonnée.
C’est là que je me trouve ancré enfin pour déguster mes « crabs cakes » que j’ai acheté en fin d’après-midi à Myrtle Beach Noth. J’ai attrapé ça en même temps que le café qui m’a fait m’arrêter en urgence. Je pourrais faire quelques jours sans bières, même sans vin rouge. Mais je n’arrive pas à m’imaginer manquer de café. Alors, quand je me suis arrêté dans un secteur qui m’avait l’air plutôt commercial, je ne me suis pas trompé,il y avait un centre commercial à une courte distance de marche.
Mais le meilleur ce n’est pas la facilité avec laquelle j’ai trouvé mon café mais plutôt le retour en arrière que ça m’a fait faire. D’abord, je n’ai pas fait attention quand le préposé m’a indiqué le parcours pour atteindre le centre commercial,en référant à un Mini-Putt, où je devais traverser la Route 17 au feu de signalisation. Mais c’est en m’approchant du Mini-Putt en question que j’ai reconnu la fausse bute très caractérixtique avec ses palmiers artificiels et ses goriles artificiels avec lesquels j’étais devenu très familier il y a une trentaine d’année quand Marie-Thérèse et moi nous amenions les enfants à la plage à Myrtle Beach. On faisait 1300 miles de route pour les amener à la plage. Elles aimaient bien la plage mais le clou de leur journée c’était, après les douches, la partie de Mini-Putt au « Gorilles ».Ce qui plus est, le jeu était un peu biaisé car le 18ième trou, le plus facile, offrait une partie gratuite à qui faisait le « trou d’un coup ».
Un papa qui aime ses enfants peut-il refuser de payer trois parties pour permettre à sa fille qui a gagné une partie gratuite de profiter de sa chance ou de sa dextérité selon le jour.
PS: Vous recevez ce billet dès lundi midi grâce à la gentillesse du Maître de port du Reserve Harbour Yacht Club qui pour un petit 25 dollars d’essence me permet d’utiliser un quai aussi longtemps que je désire avec une connection WiFi à très grand débit afin que j’appelle ma blonde et que je vous fasse un petit coucou matinal.
Mais c’est tout de même assez for4midable que ces choses-là arrivent! non?!
Quelle belle bouffée de souvenirs sont remontés devant cete bute.
C’est pas vrai!! Tu es tombé sur MON mini-putt par hasard?? Haaaa! Ça ressemble bien aux surprises que te réservent tes déambulations intuitives. Je me souviens des découvertes resto que tu faisais à Rome au gré de l’inspiration.
xxoxx