Parce que j’ai le goût de faire de la voile disait-il. Et je dois avouer que j’en ai encore le goût aprés une semaine déjà car, depuis qude J-M m’a aidé à descendre la mât à Beloeil, je n’ai fait qu’une petite heure de voile en partant de St-Jean après une visite éclair à mon petit frère Michel qui m’a fait penser de ne pas oublier de faire mes exercices pour garder la colonne souple. J’ai mon petit programme qui se fait bien sous pilote auto.
La partie la plus ardue, ça été le vent debout à 30 Nd direction Port-Kent mais la réception là-bas en vaut toujours la bataille. Depuis, c’est la douceur des 5 Kn sous moteur à mi-régime et à 1,5 litres à l’heure. Je dirais que ça consomme à peu près autant que le Hummer de Daniel ou le camion de Gaby à 15l au 100 km. J’ai traversé la partie sud du Lac en me remémorant les multiples randonnées mais c’est à partir de la Marina de la Boué e 39 où j’ai dormi hier soir que le lac se transforme en rivi;re de toute beauté à l’automne avec les montagenes environnantes qui tournent de toutes les couleurs de la saison.
Passé Chipman Point, ça devient plutôt rivière que Lac et un peu plus bas, vers Benson Landing, la rivière diminue au point de ne devenir qu’un simple ruisseau qui se faufile à travers les marécages au point que rendu à Maple Bend, la largeur ne dépasse pas 300 métres. Au point que cette section du « Lac » est désignée: « Lac Champlain Narrows » Mais ce sont des plaisirs différents que j’éprouve: les odeurs de fermes sur la rive ou de sous-bois, tout près, et les couleurs sur les flancs de montagnes.
Ici un héron que je dérange dans sa concentration, là-bas, un aigle qui rentre dans son nid sur une bouée-phare. Car cette section est très bien balisés, à partir de la bouée #2 de Benson Landing. Ce qui me mène comme par enchantement au choix de marinas entre Lock 12 et Withehall. J’opte pour Withehall sans raison sérieuse sauf qu’elle semble un peu plus animée.
J’y descend mon mât sans aide. Après avoir demandé au préposé de venir jeter un cou d’oeil au cas où. Puis un appel à l’Éclusier sur le Canal 13 qui me dit: « Je suis à vous dans un instant, Capitaine! Sans même me demander combien nous sommes à bord. Je me débarrasse de toutes mes craintes de devoir àetre deux à bord pour passer les écluses et je préviens Loulou que je serai à Albany avant elle. Faut dire que les éclusiers du Champlain Canal sont plus en mode de transit professionnel que touristique de nos amis du Richelieu. Leurs tarifs sont aussi différent. Après les 56$ investis dans le fonctionnement de Parc Canada, il ne m’en coutera que 10$US pour un service équivalent de 2 jours d’éclusage. Jje ne m’en plait pas; je constate et vous en fait part.
Ce soir je dors (sans frais) au quai de l’écluse #9, Près de Fort Edwards) en attendant de compléter le passage demain matin jusqu’à Troy et un peu plus loin pour le remâtage. On s’en reparlera dans quelques jours quand je reviendrai au royaume du WiFi.
Bon, j’ai écrit un commentaire et il me faut recommencer. Qu’est-ce que j’écrivais. Ah oui, que maintenant tu pourrais faire un film documentaire sur les écluses car tu a l’expérience nécessaire pour le faire.
N’oublie pas de nous écrire et donner des détails sur la température. Car pour le moral je crois que c’est important et ton moral nous imposte.
J’admire ta tenacité et ta bravoure…..pour les autres qualités…on verra plustard. Je suis de tout coeur avec toi.
Bon je vois sur la page….mon texte…..je suis toujours aussi tarte sur internet.
Cher Philippe,
C’est un film sur les écluses qu’il faudrait faire….un film d’aventure près de la terre et non de la mer.
Expérience requise et maintenant tu l’a. J’admire ton courage et ta tenacité.
Pour les autres qualités on verra. N’oublie pas de nous écrire chaque fois la température c’est un élément important pour le moral.
Je suis de tout coeur avec toi.
Bravo Louise !!!
Tu as réussi !
Pas si tarte que ça à près tout… sur le net en tout cas.
Bon tu vois, mon moral va bienje te taquinne.
Bisous,
philippe