Quatrième régate des « 6% »

Encore une fois, samedi matin, dans un bon vent autour de 15  noeuds du secteur ouest, nous avons eu une belle régate à cinq bateaux.

Dans la catégorie des quillards, le classement final c’est décidé autour d’une « poignée de winch’. C’est pour dire à quel point la bataille a été chaudement disputée. Pas facile pour Brigadoon qui cette semaine allait faire la course en « voile blanche » seulement. Un entortillage malencontreux de la semaine dernière était encore à l’esprit du skipper.

D’autant plus que pour la quatrième régate, la compétition se présentait différemment avec deux nouveaux venus: Catalina, manoeuvré en solo par son propriétaire/skipper/équipier Yvon Laverdure et Virus qui promettait une chaude lutte puisque Christian (un autre Christian!?!?!; c’est vraiment un nom de gars de voile) Drolet, le skipper, était secondé par sa compagne Isabelle Provost qui n’en était pas à sa première compétition. Surtout qu’elle devait être avide d’enterrer le souvenir de sa dernière régate par une éclatante victoire.

Bien, ce fût réussi par un bon  trois minutes bien chronométrées au fil d’arrivée. Grâce à cette fameuse « poignée de winch » que j’ai proposé de leur emprunter pendant que nous faisions des tours de réchauffement avant le début de la course. J’avais brisé une des deux miennes lors de la régate précédente et échappé à l’eau, ma seconde, vendredi après midi. C’est quand même plus difficile de border serré sans ce précieux outil. Ce que n’a pas manqué d’observer Isabelle, quand je leur collais au tableau arrière dans le « dernier stretch ». Elle a remarqué que je ne remontais pas aussi bien que le Virus et que j’ai dû tirer deux bords de plus à contre courant.

Ça fait toute la différence! Même Catalina qui était tombé dans un trou de vent ou un grand courant descendant, en remontant après le tournant de la Bouée 133. On l’a vu toute voile dehors reculer d’un bon 100 mètres avant de pouvoir reprendre le dessus et remonter l’infâme bouée. Malgré ces conditions adverses, il a réussi à venir croiser le fil d’arrivée en troisième position seulement quelques minutes derrière Brigadoon.

Dans la catégorie des Super dériveurs, c’est assis à bord de Brin de folie en buvant un bon café que tout c’est expliqué, après la course. Il parait que ce que j’avais vu comme une manoeuvre douteuse autour de la bouée de la ligne de départ de la part de l’équipe Drolet-St-Pierre était tout simplement une généreuse chance donnée en partant à Super Blanc (Régean dixit). Comme si l’équipe toujours invaincue des « Christian » avait besoin qu’on leur donne des chances.

Mais la générosité des « Drolet père et fils » est bien connue. Même que Cristian est venu passer tout près de Brigadoon quand je l’ai rejoins, après la fin de la course, devant la marina et qu’il m’a généreusement tendu une belle « poignée de winch »…presque neuve… et  flottante, à part ça.
Gentil, non?

PS Si vous n’avez pas eu l’occasion de le voir, retournez voir le diaporama plus complet qu’Isabelle et Christian nous avaient assemblé lors de la régate #3. C’est caché derrière la photo de Brigadoon qui accompagne l’article de la semaine passée.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s